plus de peur que de mal

99 - 2009 alors que nous venions de prendre connaissance de l'alerte, les images vieilles de dix ans mais jamais oubliée sont remontées sur nos lèvres, on s'est raconté nos souvenirs comme pour conjurer le sort "ça ne peut pas recommencer" et pourtant soyons sûrs que nous l'avons déjà vu, nous le reverrons.
le vent a soufflé fort mais tout prés de nous les arbres ne sont pas tombés

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la silhouette du grand tilleul n'a pas été touchée, le vent lui a naturellement épointé la ramure
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuitpar contre l'eucalyptus gunnei risque ne pas se remettre de la bourasque qui l'a plaqué au sol !
par chez nous, le paysage n'a pas changé comme cela avait été le cas il y a dix ans

les premiers mois aprés la tempête, impossible de poser le regard sur le paysage sans y trouver les  blessures, le territoire porte encore des cicatrices mais elle ressemblent plus à des ouvertures qu'à des fractures béantes.
d'avoir connus tous ces arbres morts, c'est un peu plus discernement qu'il  nous était donné d'endosser
 ... nous devenions ces futurs anciens qui avaient connus la "tempête du siècle"
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuitnous avons regardé le vent faire tournoyer les branches de la sapinette
quand la lumière est partie, nous savions que le vent avait encore frappé
même si ici nous avons plus de peur que de mal, là bas, il y aura tellement à réparer !
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Le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC) a relevé dimanche une "cohérence" entre l'intensité de la tempête Klaus et les prévisions sur le changement climatique.
AFP - le 25 janvier 2009, 20h46

"A ce stade, on ne franchit pas le pas de dire que cette tempête peut être attribuée aux activités humaines, mais il y a une certaine cohérence dans les observations et avec ce qu'on attend en augmentation de l'intensité", a-t-il souligné.
"C'est une tempête de plus, ça ne veut pas dire qu'elles sont plus nombreuses. On n'a d'ailleurs rien enregistré de tel dans la deuxième moitié du 20è siècle", a-t-il également relevé.
Dans leur 4è rapport publié en 2007, les experts du GIEC prévoient une augmentation de la fréquence et de l'intensité des tempêtes tropicales d'ici la fin du siècle et une augmentation de l'intensité des tempêtes extra-tropicales, comme celle qui vient de frapper le sud-ouest de la France, surtout sur le nord de l'hémisphère nord.

le matin .ch


Est-il encore possible d'éviter le pire en matière de réchauffement climatique, comme l'affirme Al Gore ?
J. Jouzel. : Il n'existe pas de solution pour garder notre climat mais avec les technologies existantes, il y a quand même des solutions pour limiter l'impact du réchauffement climatique. L'objectif européen est de ne pas dépasser une augmentation de 2 degrés Celsius des températures. Alors, oui, si on s'y met, c'est possible. On estime que 10% de la population française fait des efforts de façon volontariste. Mais le politique a aussi un rôle important à jouer. En France, ce qui est affiché, c'est une diminution d'un facteur 4 des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. C'est bien dans le fil des recommandations formulées par les scientifiques. Maintenant, pour mettre ces principes en œuvre, il faut une volonté politique.
Propos recueillis par Matthieu DURAND - le 10/10/2006 - pour lci.fr

la tempête avait été un électrochoc pour prendre conscience de la nécessité de réduire notre participation au réchauffement de la planète. la priorité est bien là mais combien il est inconfortable de faire marche arrière !